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Journal d'une âme en peine

23 novembre 2015

Feuille volante n°2

3h00 du matin - Perturbée. Dominée par l'irrationnel, je me nois dans un océan désillusoire. Le sommeil ne vient toujours pas. 4h00 du matin - L'être insignifiant que je suis se perd dans ses pensées les plus incompréhensibles. Le sommeil se fait moins...
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23 novembre 2015

23/11/15

Ça y est. Les ponts sont coupés. De nouveau je tombe... J'espère juste que cette fois ci personne ne sera là pour me rattraper. Je ne veux plus m'attacher à personne. Je ne veux plus souffrir. Je me dis ça à chaque fois et pourtant... Quelqu'un arrive toujours pour me maintenir la tête hors de l'eau et moi, comme une abrutie, je laisse l'espoir s'emparer de moi en me disant que ce coup ci, ce sera différent. Alors je laisse cet inconnu me bercer de ses belles paroles, je me laisse envelopper par la chaleur de ses mots, je commence à croire ce qu'il me raconte. Jusqu'à ce que je m'y attache et que tout bascule. Un cycle infernal qui recommence sans arrêt. Je ne sais pas comment je fais... je dois être folle. Totalement démunie de sens. C'est de l'auto-destruction. Du masochisme. Mais je ne dois pas repenser au passé. Oublier le compas. Oublier les cicatrices qu'il a laissé sur mes mains. Oublier l'apaisement interne qu'il me procurait quand il pénétrait dans ma chair... Oublier les gouttes de sang vermillon qui perlaient de la coupure... Oublier tout ça.

22 novembre 2015

22/11/15

Je ne veux pas… Tout le côté irrationnel d’une adolescente de 16 et demie vient de se mettre en marche. Je ne voulais pas trop m’attacher comme je l’avais dis alors que c’était déjà fait. Pauvre idiote… Comme si je n’avais pas encore assez vécu ce cycle infernal… Rencontrer quelqu’un sans penser que ça ira plus loin. Continuer de se parler. Les jours défilant, laissant place à un attachement de plus en plus fort. Puis un quelconque problème et tout bascule. La souffrance regagnant sa place, chassant l’apaisement, le bonheur…

 

J’ai mal. Lui aussi il a remarqué. Lui non plus ne veut pas souffrir. Mais il est plus rationnel. Alors je me range de son côté. J’ai l’impression qu’un léger froid s’est immiscé entre nous. C’est dur. Deux semaines… Seulement deux semaines et je retombe. Je me déteste. Je ne veux plus être aussi faible. Je voudrais réellement pouvoir me poser des barrières en pierres et non pas un simple fil électrique. Ce serait tellement plus facile…

 

 Il a réussi à m’apporter un peu de joie dans ces jours si sombres. Mais je n’en étais pas non plus au point de penser à lui toute la journée. Non. Juste le soir, sur le chemin qui mène de l’arrêt de bus à la maison. Alors je lui envoyais un message quand j’en avais le courage et c’était parti…

 

 J’ai peur que notre discussion de ce soir ait tout changé et que dans quelques jours on ne se parle plus. Seul le temps me le dira…

 

21 novembre 2015

20/11/15

Une larme qui glisse lentement. Je l’observe dans la vitre du bus. Deux semaines. Deux semaines que la douleur est revenue se loger au fond de mon ventre. C’est le résultat d’une adition de faits. Le lycée m’a massacré le peu de confiance en  moi que j’avais retrouvé pendant les vacances d’été. Que ce soit les profs ou les amis. Entre la sous-notation et les gens… Ils ne pensent qu’à leur 100% de réussite au BAC. Le reste, rien à foutre. Alors ils trient les élèves sur le volet. Les plus faibles en note, on dégage. Les plus fragiles psychologiquement, on dégage. C’est immoral. Et puis avec les amis c’est autre chose… Mon caractère n’a pas plu. Les gens ne m’aimaient pas soit disant que j’étais trop niaise. Non. Je suis juste impulsive. Surtout sous le coup du stress. Alors j’ai changé. Je me suis forcée de devenir une fille que je n’aime pas aujourd’hui. L’année dernière, avec Aurore, c’était un combat constant pour avoir la bonne place au sein du groupe. Il était alors composé de Julie, Malaurie, Oliwia, Aurore et moi. Cette année, j’ai laissé tomber. J’ai commencé à moins parler, savant à l’avance qu’à la moindre chose dite, je me prendrais une rafale. Pas dans le sens je me fais engueuler parce que j’ai parlé. Plutôt dans le sens où on se fou de ma gueule. Au début c’était drôle. Après ça devient chiant…vexant…et puis on sature. Et j’en suis à ce stade. Je peux plus. J’ai trop encaissé. Aujourd’hui, je garde donc la bouche fermée. Trop stressée pour pouvoir décrocher un mot. Je ne sais plus où j’en suis avec elles… Ni ce que je représente pour ces filles avec qui j’ai passé des moments incroyables. Dans tous les cas, j'ai toujours navigué d'un groupe à l'autre sans jamais m'y ancrer définitivement. Mes escales durent plus ou moins longtemps... Quelques jours, semaines, mois ou années. Tout dépend.

 

Mais Malaurie elle a vu. Les premières fois j'ai refusé de lui expliquer de peur qu'elle ne le prenne mal. Puis j'ai cédé et elle a compris. Donc j'ai fuis pour me réfugier ailleurs. Je me sens un peu plus à l'aise mais bientôt, je serais de nouveau en cavale. 

 

Mercredi, j'ai fais plus ample connaissance avec des gars sympas. Arthur l'Irlandais, Arthur le Canadien et Lorcan l'Anglais. C'était cool. L'Irlandais ressemble vachement à mon ex. Physiquement je parle. Et mentalement, c'est plutôt mon portrait craché. C'est quelque chose d'assez déstabilisant. 

 

Sinon, il y a maintenant à peu près deux semaines, j'ai rencontré un garçon... Enfin homme serait plus réaliste vu qu'il est majeur. Je ne pensais pas qu'on en serait arrivé là. A se parler non pas constamment mais presque. A se chercher. A discuter de tout et de rien. Ca me rappelle Julien. Il avait 23 ans et j’en avais… 12 ou 13 à l’époque. On s’est beaucoup aidé mutuellement à tourner nos pages respectives. Quand il est sorti de ma vie, j’ai été anéantie. Il s’était trouvé une copine et du jour au lendemain, plus rien. Deux ans après, le temps que j’ai mis pour l’oublier, il est revenu. Je lui ai pardonné. Mais je n’ai pas réussi à faire l’effort nécessaire pour que ça redevienne comme avant. J’étais encore trop en colère. Il faut savoir que je n’étais pas amoureuse de lui. C’était plutôt le grand frère que j’avais espéré avoir. Il me redonnait confiance en moi, me poussait à aller de l’avant…

Aujourd’hui, je ne veux pas que ça fasse la même chose avec Mathieu. Je ne veux pas m’attacher... Une promesse que je ne peux pas me faire puisque je sais qu’elle ne sera pas tenue. Il va falloir que je me pose une barrière ou encore une fois, ça risque de me détruire. A croire que je suis un peu masochiste sur les bords…

 

19 novembre 2015

Feuille volante n°1

Douleur. S'isoler pour ne pas ennuyer. Ne plus parler. S'éloigner toujours plus. Dépérir intérieurement. S'enfoncer encore plus loin. Pleurer. De plus en plus. Souffrir. Souffrances internes atténuées par celle, externes, que l'on sinflige soi même. Cicatrices qui appellent aux  souvenirs. Nostalgie mortelle. Toucher le fond. Se noyer. Tenter d'appeler à l'aide. Penser qu'il est trop tard. Multiplier les entailles. Mêler ses larmes au sang. Je ne veux pas. Je ne veux plus. Je l'ai assez vécu. Et pourtant... la douleur elle est là.

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19 novembre 2015

19/09/15

Le Vide est de retour. Jeremy est revenu à la charge. Il m'a traité et m'a accusé de choses dont je n'avais jamais entendu parler. Je lui ai envoyé un dernier message avant de le bloquer. Sa réponse m'a achevé. Ce mec c'est une pourriture. Une immondice. Il rend les gens malheureux parce qu'il souffre. C'est injuste. Il n'a pas le droit de faire ça.



Maman...de nouveau je l'ai déçue. Comme toujours. Pourtant ce n'était qu'une histoire de téléphone. Mais pareil, ça me bouffe. Mes parents pourront-ils un jour avoir confiance en moi ? Je sais que ça ne tient qu'à moi. Je n'ai qu'à changer. Mais je n'y arrive pas. J'ai besoin de communiquer avec ces gens. J'ai besoin d'eux. Ils m'aident à tenir le coup.



De nouveau j'ai craqué. Je me suis laissée submerger par ce Vide. Les larmes n'ont pas arrêtées de rouler sur mes joues, brûlantes. Mes jambes tremblaient et refusaient presque de me porter. Maman dit que c'est le passage à l'âge adulte. Que je suis en train de me rendre compte de beaucoup de choses qui sont douloureuses. Je vous promet...j'aimerais de nouveau avoir 3 ans et ne pas me soucier de la vie. M'inventer mes mondes où la vie est rose. Où je me marie avec l'homme de ma vie, où j'ai des enfants, où tout le monde s'aime. Je trouve ça quand même un peu malsain de nous faire croire ça. Parce que quand on réalise que ça n'est pas la réalité. Le choc est brutal. Trop brutal.

19 novembre 2015

18/09/15

J'ai retrouvé le sourire. Autour de moi, les gens pensent que je suis déjà passée à autre chose. La réalité c'est que j'ai éteint mes sentiments et que je les ai enfouis au plus profond de moi. A croire que j'aurai bourré ce Vide avec. Toujours est-il que je moi je sais. Je sais que je n'en ai pas encore fini. 

La semaine dernière j'ai acheté mon premier paquet de cigarettes. J'ai fais ça pour me rebeller contre ce garçon qui m'aimait avant. Dans l'espoir qu'il me revienne. Une réaction de gamine j'ai envie de dire. Sur les vingt cigarettes je n'en ai fumé que cinq. Aujourd'hui j'ai donné le paquet avec les trois dernières à Nathan. Il m'a toujours fasciné. Trés grand, roux. Je m'amuse à l'appeler le Roux. Comme moi et beaucoup d'autre, il souffre. Lui, il s'est réfugié dans la drogue. Du moins, c'est ce que je crois. Je ne le connais pas encore assez pour affirmer cette hypothèse. En tout cas, je l'aime bien. La première fois que je l'ai rencontré, il m'a prise dans ses bras avant de me demander de faire un selfie avec lui. Ensuite on s'est revu à plusieurs reprises au coin fumeur où je rejoignais mon copain. Ils étaient potes. Je ne sais même pas si ils le sont encore aujourd'hui. En parlant de ses potes... L'un d'eux que je croyais mon ami n'a fait que se jouer de moi et de ma naïveté. Je lui ai conté une bonne partie de mon passé. Je lui faisais confiance. Si seulement j'avais su... Jeremy... Un focu de première comme on dit. J'ai détesté apprendre ce qu'il racontait sur moi. Je ne sais même pas si je voudrais en savoir plus. Ce qui est sûr, c'est que je n'ai plus rien envie d'avoir affaire avec lui. Hier soir, il m'a envoyé un message. Durant la journée, nous nous sommes croisés à trois reprises. Je n'ai eu le droit qu'à un regard méprisant et hautain. Par contre le soir...un joli coeur rouge attendait après son "Coucou" innocent. J'ai détesté. J'ai coupé les ponts. Je n'ai pas aimé faire ça. Je déteste repousser ou faire du mal aux gens. Même quand eux m'en ont fait. Ma gentillesse me perdra. Elle a déjà commencer à le faire.

J'ai hâte de partir. Loin d'ici. Loin de ma famille. De mon lycée. De ces gens qui se prétendent être mes amis. Je voudrais recommencer ailleurs. Comme mon frère. Lui qui était un garçon déprimé et geek, est en train de s'épanouir. En moins d'une journée il s'est fait une dizaine d'amis. En moins d'une semaine, il s'est trouvé une copine. Je suis heureuse pour lui. Pourtant, j'ai cette jalousie en moi qui grandit de jour en jour. Il parle avec mes parents et ma soeur. Moi ? Rien. J'ai été la dernière mise au courant de toutes ses aventures. Et ce n'est même pas lui qui me les a raconté. Tout à l'heure ma mère nous a annoncé à ma soeur et à moi qu'elle avait reçu une photo de lui avec sa copine. Ma soeur l'avait déjà vu. Les larmes me sont montées aux yeux tandis que je combattais le Vide qui voulait reprendre sa place au sein de mon ventre. J'en viens à me demander si ce dernier câlin voulait dire quelque chose pour lui où si c'était simplement un acte comme ça. Après tout, il dormait encore à moitié.

19 novembre 2015

13/09/15

Mon frère est parti depuis maintenant une semaine et trois jours débuter ses études en Ecosse. Il en a pour 4 ans. Mais à mon avis il a quitté le nid pour de bon. Je le vois bien s'installer là-bas. Il a commencé sa nouvelle vie, laissant derrière lui un père qui a le sentiment d'avoir abandonné son fils, une mère qui se rend compte que laisser un enfant partir c'est comme arracher une partie de sois, une soeur avec qui il s'entendait à merveille et moi à qui il venait de faire son premier réel câlin. Il devait être sept heure moins cinq quand je suis entrée dans sa chambre. Il dormait encore. Je me suis approchée de son lit dans le noir total. Je crois que je l'ai réveillé en trébuchant sur sa valise. Toujours est il que je me suis glissée prêt de lui sur la couette et c'est avec beaucoup de peine que j'ai trouvé son visage. Après l'avoir embrassé sur la joue, je me suis reculée. Il a attrapé mon bras et m'a tiré à lui afin de me prendre dans ses bras.

En 16 ans ce sera cette marque d'affection provenant de lui qui m'aura fait le plus pleurer. Normal, ça a été la seule.



Il pleut dehors. Je regarde les gouttes s'écraser sur la terrasse sans bouger. Je ne pense à rien. J'ai bloqué mes pensées.

- C'est triste ce temps.

Personne ne relève ce qu'à dit papa. Ce qui est sûr, c'est que ce temps, il me reflète parfaitement. J'ai passé la veille au soir sur les genoux de ma mère à pleurer dans son cou pendant que ma soeur dansait. Si ce mardi -jour où il m'a annonçé que c'était fini- jusqu'à vendredi j'avais plus ou moins réussi à garder la tête haute, hier soir, je n'ai pas tenu. Tout était contre moi : les hormones, la fatigue, la colère et la tristesse. Le Vide en a profité pour réapparaître, générant une solitude en moi telle que j'ai baissé les bras. C'était trop.



Demain, je n'ai pas envie de retourner au lycée. Je n'ai pas envie de le revoir lui. Ni elles. Je n'ai plus rien dans cette école. La seule personne que j'aurais eu envie d'y voir c'est Louise. Cette fille c'est un rayon de soleil. Elle est toujours souriante et chaleureuse. Son humeur joyeuse contamine généralement tout son entourage. Je la connais depuis 5 ans mais on est devenue de réelles amies qu'en quatrième soit un an après notre première conversation. Pour être franche, Louise, au début, je la haïssais. Quand j'étais au primaire, j'ai perdu mes sois-disans amis parce qu'elle aurait lancé une rumeur sur moi disant que je faisais du Punching ball sur les chevaux. C'était un mensonge. Ainsi que de la pure gaminerie quand on y repense. Si ces gens m'avaient bien connu, ils auraient su que ces braves bêtes c'était ma passion. Donc quand je suis arrivée au collège Max Jacob, loin de ces cons j'ai été soulagée. Jusqu'à ce que je la vois dans la cours. Je ne pouvais que la regarder avec cette envie de la trucider. Ce qui ne nous a pas empêcher de devenir meilleures amies. Avec beaucoup de difficultés certes mais on y est arrivée. Depuis, elle ne m'a jamais laissé tomber. Même quand je suis entrée en dépression pendant 9 longs et interminables mois et que je la traitais comme de la merde. Je lui en serais toujours reconnaissante. Aujourd'hui, on ne se voit plus que pendant les vacances scolaires. Nos désirs d'orientations nous ont séparés en plus de nos modes de vie différents. En semaine, elle est à l'internat et moi, le week-end je vais dans le Finistère dans ma "vraie maison". Je l'appelle comme ça parce que l'autre, c'est une habitation de fonction. On y vit que la semaine pour le boulot de papa. Il est régisseur de la forêt voisine.



Une autre personne qui va énormément me manquer c'est Yann. Mon meilleur ami mais aussi mon premier petit copain. On est resté ensemble de la sixième à la cinquième. Le jour où j'ai rompu avec lui, Colombe, ma "Siamoise" a décidé d'en faire autant avec le jumeau de Yann. J'appelle ça de la solidarité féminine. Fallait qu'on se donne du courage. Et puis on s'était dit qu'ils pourraient se remonter le moral ensemble. Les Siamoises... Les profs nous appelaient comme ça parce qu'on était inséparable. Toujours fourrées ensemble. On avait des plans pour l'avenir. Et puis petit à petit notre lien qu'on croyait indestructible a mincit. On est toujours amie. Elle fait partie d'ailleurs de ceux que j'appelle mes "Vrais amis". Comme Yann, Germain et Louise. Ainsi que plusieurs autres.

Maintenant, Yann, il est loin. L'année dernière je le voyais tous les matins à la place des cars ainsi que les mercredis après-midis à l'équitation. Je pouvais toujours compter sur lui pour qu'il me remonte le moral. Il me suffisait d'un câlin, d'une pauvre blague et c'était reparti. Je me souviens même des petits qui nous demandaient si on était amoureux. Je ne sais pas si il m'aime toujours mais... je crois qu'il est enfin passer à autre chose. L'attirance que l'on éprouve l'un pour l'autre n'a jamais réellement disparue. Mais est ce de l'amour ? Car oui, il y a une différence entre être amoureux de quelqu'un et être addict à cette personne. J'espère qu'on aura toujours ce petit lien affectif qui nous unit. C'est égoïste de ma part car le jour où je lui ai annoncé que je sortais avec Baptiste...ça lui a fais mal. Quand il l'a rencontré par la suite, ils ont échangé un regard...tellement assassin que tout le monde l'a remarqué. Les matins à la place des cars s'étaient transformés en ring pour combats de coqs. D'un côté le blond aux yeux bleus et de l'autre le brun aux yeux sombres. Deux fantasmes... Le jour où j'en ai parlé à Baptiste, soit, la semaine dernière, quand il est venu pour la dernière fois à la maison, il m'a répondu : "Je m'en fou moi j'ai gagné d'avance". J'ai été choqué et un peu blessé. Je n'ai pas relevé. Mais je ne suis pas un trophé. Les femmes ne sont pas des choses. C'était une preuve de son immaturité. Je ne m'en rend compte que maintenant, alors que je couche ces mots sur le papier. Car si on s'est aidé mutuellement à tourner la page sur un passé compliqué et douloureux, ce n'était en aucun cas pour en écrire une nouvelle à deux pour le reste de notre vie.

13 septembre 2015

13/09/15

 Avez-vous ne serait-ce qu'une fois dans votre vie jamais ressentie ce vide à l'intérieur de vous ? Celui qui vous bouffe un peu plus chaque jour si vous ne le faites pas taire rapidement ? Celui qui vous fait vous sentir seul et perdu dans cet univers trop vaste ? Oui, ce vide qui, si vous ne faites rien va faire en sorte que vous, vous isoliez ? Qui vous fera craquer le soir dans votre lit ?

C'est un combat que je menais tous les jours. Jusqu'à ce que je le rencontre. Ma vie a changé du tout au tout en moins de vingt-quatre heures. Mais il n'était pas prêt pour ce que je voulai

, parce qu'à 16 ans, une fille et un garçon n'ont pas le même taux de maturité. Et ce n'est que maintenant que je m'en rend compte. Maintenant qu'il m'a abandonné derrière lui, seule avec ce vide qu'il avait réussi à combler.

 

 

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